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Petit cours 101 sur la conduite prénatale

On raconte que les femmes enceintes sont distraites, lunatiques, pataudes… Bien voyons donc ! Il ne faudrait pas tomber dans les généralisations grotesques pour quelques étourderies comme oublier un rond allumé ou mettre le sac de patates dans le congélateur. Une femme a bien le droit à l’erreur ! N’empêche, le mythe côtoie la réalité puisque les mères en devenir sont plus fatiguées que la moyenne des gens et sont parfois affligées de vertiges et de nausées. Dans cette optique, ceci explique cela.

Le 12 mai dernier, le Journal de Québec rapportait une étude selon laquelle la grossesse augmenterait significativement les risques d’accident automobiles. On a déjà lu plus joyeux comme nouvelle. Bref.

Mais attendre un enfant, ce n’est pas une maladie. C’est encore moins une raison pour rester cloîtré entre quatre murs dans l’espoir d’éviter les accidents. Alors si on ne peut rien faire contre les maux de la maternité et les statistiques qui envisagent le pire, on peut toujours faire preuve de vigilance.

Par définition, un accident est quelque chose de fortuit et d’inévitable. Par contre, rien ne vous empêche de tout mettre en œuvre pour en minimiser les conséquences et pour
essayer de les prévenir.

Dans un monde parfait (ce qui, souvent, n’est pas le cas), les femmes enceintes auraient un chauffeur. Bien callées sur la banquette arrière ou confortablement installées sur le siège passager, elles profiteraient du paysage. Dans la vraie vie, les femmes enceintes
sont derrière le volant.

D’abord, il faut préciser que les longs trajets (sans égard au mode de transport) sont à éviter. Pas parce que notre vessie est moins élastique, mais plutôt parce que la station assise n’est pas l’idéal pour favoriser la circulation sanguine. Donc, pour s’éviter thrombose, phlébite ou simple inconfort, on arrête au 100 km pour se dégourdir les pattes. Et faire pipi.

Femmes enceintes, attachez-vous !

Cela peut sembler une évidence, mais il semblerait que les futures mamans évitent de boucler leur ceinture, par peur de blesser le bébé en cas d’accident. Alors mesdames, sachez que bien attachées, vous (et junior) risquez beaucoup moins que lousse dans votre siège.

D’accord, mais comment bien s’attacher ?

Comme d’habitude : La ceinture sur les hanches (sous la bedaine) et entre les seins.

Bon, c’est certain qu’avec un bidon bien rond, certaines manœuvres demandent une plus grande gymnastique. On a qu’à penser à la marche arrière par exemple. Là, les options de conduite comme la caméra de recul ou le détecteur d’angle mort deviennent pertinentes plus que jamais ! Et maintenant, l’instant pub : Passez chez ALBI le Géant pourdécouvrir nos options !

De retour à nos moutons : Qui dit gros ventre dit aussi maux de dos. Pour soulager les reins endoloris lors de la conduite automobile, on suggère de placer un petit coussin entre le dossier du siège et votre dos… un genre de support lombaire maison.

NDLR De retour à la maison, on demande (exige) un massage au futur père !

Il y a aussi le facteur hormones en folies qui joue sur les nerfs (à fleur de peau) et la sensibilité (extrême). Pendant ces merveilleux mois de gestation, il est possible de réagir plus intensément aux impatiences des autres conducteurs et à leurs brusqueries. Malheureusement, on ne peut rien y faire. Sauf peut-être respirer profondément.

Et malgré tout, malgré la fatigue, le stress et le reste, on n’a jamais vu une femme enceinte tabasser un autre conducteur dans un moment de rage au volant.  On voulait seulement le souligner, comme ça, en passant.

Sur ce, enceinte ou pas, soyez prudents sur la route et restez zen !

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