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Découvrez les origines du nom Nissan

L’histoire de Nissan n’a rien de simple. Elle est fascinante, à n’en point douter, mais elle est parsemée d’alliances (et de fins d’alliances), d’ajouts de nouveaux modèles et d’une multitude d’acteurs qui rendent la rétention d’informations plutôt difficile. Mais c’est une histoire pour grands enfants qui vaut la peine d’être partagée. Alors on partage.

La première automobile japonaise

Il était une fois, un homme nommé Masujiro Hashimoto. Cet homme avait un rêve : Construire la première automobile japonaise. Ce qu’il fit, en 1912. Mais Hashimoto était perfectionniste. Et comme tous les êtres atteints de cette maladie qu’est la Perfectionomanie chronique, il décida de continuer ses efforts de création. Pour se faire, il décida de fonder la Kwaishinsha Motors avec 3 associés. Et c’est la réunion de ces 3 cerveaux qui donne naissance, en 1914, à la toute première DAT (type 31). Décidemment, la mauvaise fortune s’acharne sur Hashimoto qui ne connait pas le succès escompté. Sa compagnie bat de l’aile et ultimement, il se trouve forcé de la vendre. C’est ainsi qu’en 1917, la Kwaishinsah Motors devient la DAT Motor Vehicule.

La DAT fabrique des camions

En 1923, la DAT qui construit plusieurs types de carrosseries, dont des camions, a alors le vent dans les voiles. En fait, les choses vont si rondement, qu’elle se voit obligée de fusionner avec Jitsuyo Jidosha. Et comme on peut s’en douter, la compagnie change encore de nom. Deux fois! Elle devient d’abord la DAT Jidosha Seizo Company, puis ensuite la DAT Automobile Manufacturing Company.

Grâce aux subventions allègrement dispensées par le gouvernement japonais, la société devint le plus gros producteur de camions au Pays du Soleil Levant. Dans le contexte politique de l’époque, l’armée devient inévitablement un gros client de la DAT.

La naissance de la Datsun

Surprise! Une nouvelle compagnie (la Tobato Imono Company) se range aux côtés de la DAT et prend le nom de la Tobato Imono Company. La nouvelle entité se met à livrer de petites voitures à deux places baptisées Datson.

Petite parenthèse pour détendre la lecture. Côté étymologie, on s’aperçoit que le nom de cette nouvelle bagnole n’est pas le fruit du hasard. Pour le constructeur, ce nouveau véhicule est indéniablement le fils de la première voiture, celle construite par la compagnie DAT (DAT + Son/Fils). Et si au final on écrit le nom de la voiture comme suit,  DatSUN, c’est  parce que le mot SON représente la mauvaise chance pour les japonais. Il fallait trouver un moyen de conjurer le mauvais sort. Maintenant que ça, c’est dit, retournons à l’histoire de Nissan.

L’entreprise prend le nom de Nissan

En 1933, Tobato (le nouveau nom de la compagnie, on s’en souvient), fusionne avec Nihon Sangyo et devient, en 1934 NISSAN Motor Company. C’est le début d’une nouvelle épopée automobile et la fin des changements de noms. Et parlant de nom, le nom Nissan vient de la contraction des lettres Ni (Nihon) et San (sangyo). C’est bien, hein?

Camions, voitures Datsun et bus sortent de l’usine. Les affaires vont plutôt bien. Tellement bien en fait, qu’en 1937, Nissan est proclamée plus grand constructeur automobile du pays avec 20 000 voitures vendues.

Nissan fabrique des moteurs d’avion

Deux autres guerres éclatent. Entre le conflit sino-japonais et la 2ième guerre mondiale la production de voitures est au neutre, si ce n’est complètement arrêté puisque l’usine est mise à profit dans la construction de moteurs d’avions.

La Guerre des 100 jours

Il faudra attendre 1948 pour voir réapparaitre les véhicules de Nissan sur le marché. Puis, les années se succèdent, mais ne se ressemblent pas. De la prospérité aux difficultés financières, Nissan passe par toute la gamme des émotions. Et voilà que survient, en 1953, la guerre des 100 jours, un important conflit qui oppose les ouvriers à la direction. Après cet épisode de discorde qui affecte la production, les choses ne sont plus les mêmes à l’intérieur de la société et c’est alors que le visage de Nissan se met à changer.

De 1958 à aujourd’hui

En 1958, Nissan remporte le Mobilgas Round Australia  Trial avec une Datsun 1000. Bien évidemment, cette victoire fera connaître, mondialement, le nom du constructeur.

Puis, en 1959, Nissan donne naissance à la Bluebird. La voiture connaît un vif succès et s’exporte en grand nombre sur le marché américain (sous le nom de Nissan 1200). Les affaires foisonnent et Nissan s’installe, en 1960, aux États-Unis.

Nissan ne cesse d’accumuler les succès et en 1962, la compagnie commence à envoyer quelques modèles en Europe.

En 1966, Nissan fusionne avec Prince Motors et cette alliance permet au constructeur de sortir (en 1969) la 240 Z, une voiture aussi puissante que la Porshe, mais moins dispendieuse (moitié moins cher). On peut déjà anticiper le hit engendré par cette bagnole.

Les importations au Royaume-Uni commencent en 1984 et en 1999, Nissan s’associe à Renault. Cette alliance fera du groupe le numéro 4 mondial des constructeurs automobiles. À preuve : Nissan vend 5 millions de voitures par année et 265 000 employés sont à sa charge.

Si l’on poursuit sur l’échelle du temps, on découvre qu’en date de 2006, Nissan a vendu 10 millions de voitures. La même année, poussée par le succès, Nissan lance la marque Infiniti.

Dans les grandes lignes, l’histoire de Nissan ressemble à ça. Bien entendu, certains détails manquent à l’appel. Il fallait bien alléger le texte. Ce qu’on en retient : Nissan est une compagnie aux origines complexes dont la résilience et les alliances sont au cœur de sa réussite.

Voilà. De manière plus pragmatique, on pourrait aussi s’amuser à faire un tour d’horizon (non exhaustif) des noms de modèles mis au monde par le constructeur au fil des ans… Allons-y!

Pino, Moco, BE-1, Figaro, Micra, Cube, Platina, Cherry, Pulsar, Sunny, Stanza, Sentra, Almera, Bluebird, Cederic, Gloria, Maxima, Altima, Versa, Cima, President, Rasheen, Stagea, Almera Tino, R’Nessa, Vanette, Serena, 100 NX, Sileighty, 180 SX, 200SX, 240 SX, 300ZX, 350ZX, Skyline R34, Skyline R32, Terrano, Armada, Pathfinder, Patrol, 1400 Bakkie, Trade, Qashquaï, Juke, Pickup, Leaf, Evalia, 370Z, GT-R, X-Trail, Murano, Pulsar, Primastar … et ça continu, encore et encore. Ça ferait une belle chanson.

Trêve de bavardage. L’histoire c’est bien, mais parfois, il faut embrayer en mode concret. Passez nous voir dans l’une de nos succursales ALBI Nissan (à Mascouche) pour découvrir les nouveaux modèles et pour mieux comprendre les raisons du succès de Nissan.

 

 

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